ENGIE : 10 ans de transition énergétique, 150 ans d'histoire

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Construire

Notre marque n'a que dix ans, mais notre histoire est plus que centenaire. Des origines multiples, des racines solides : tel est notre héritage, éclairant le présent et nous permettant de nous projeter vers l'avenir.

Retour aux origines

ENGIE avant ENGIE, c'est une histoire riche, hybride, aux origines diverses.

Un héritage qui continue de nous éclairer aujourd'hui.

XIXe

Les voies
du Nord

Notre histoire commence en Belgique, au XIXe siècle, avec les premières concessions électriques. De Meeûs & Cie à Tractebel, puis au travers d'Electrabel, c'est là que notre expertise s'est construite au fil des grandes transformations industrielles et internationales.

1862

Le rêve Egyptien

En 1858, à Alexandrie, Ferdinand de Lesseps, soutenu par Saïd Pacha, fonde la Compagnie Universelle du Canal maritime de Suez. Une nouvelle route s'ouvre sur l'Orient.

Suez : un souvenir de nos aventures égyptiennes, et surtout un nom qui nous accompagnera longtemps.

Les lumières
de Paris

En 1880, Paris est la Ville Lumière. La Société lyonnaise des eaux compte parmi les acteurs clés de l'énergie à la Belle Epoque, contribuant à l'essor de l'électricité et participant à la démocratisation de l'éclairage public. En 1997, la Société fusionne avec Suez, donnant naissance à une histoire commune qui mènera à la création de GDF SUEZ en 2008.

L'énergie, un bien pour tous

Du gaz pour reconstruire et pour mieux vivre

En 1946, pour soutenir la reconstruction et mettre à disposition une énergie suffisante et sécurisée, l'État crée Gaz de France (GDF).

Les années 1950 consacrent l'essor du gaz naturel, venant suppléer le gaz de ville. Au cœur d'un réseau renouvelé, GDF devient un acteur clé de l'approvisionnement énergétique en France.

Le monde du gaz se réinvente

Face aux nouveaux défis de l'énergie au cœur des années 1970, GDF se transforme, signant de nouveaux contrats, développant le stockage et soutenant la commercialisation mondiale du gaz via le Gaz Naturel Liquéfié (GNL). Au début des années 2000, l'ouverture du marché sous l'impulsion de l'Union européenne impose une séparation des activités  : Gaz Réseau Distribution France (GRDF) pour la distribution, Gaz Réseau Transport (GRTgaz), devenu Natran en 2025, pour le transport, puis Storengy (2005) et Elengy (2008).

Entre temps, la Compagnie financière de Suez est devenue un groupe industriel pleinement tourné vers l'énergie, surtout depuis l'acquisition d'Electrabel en 2000.

En 2008, GDF et Suez unissent leurs forces. Naît GDF Suez, futur ENGIE.

Le projet de fusion entre Gaz de France et SUEZ est né de la volonté commune de construire un acteur européen majeur dans le secteur de l’énergie et de l’environnement.

Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez
Jean-François Cirelli, Vice-président et Directeur général adjoint

Un leader mondial de l'énergie

À la conquête du monde

La fusion de GDF et de Suez en 2008 fait de notre Groupe un acteur majeur à l'échelle mondiale.

En amont, GDF Suez explore et exploite des gisements de gaz naturel en Europe.

En aval, il développe des offres pour particuliers, collectivités, industries, sous les marques Dolce Vita et Énergies Communes.

À la veille de devenir ENGIE, GDF SUEZ est le premier fournisseur de gaz en France et le premier opérateur d'infrastructures gazières en Europe.

Il étend aussi son activité dans la production et la fourniture d'électricité, s'appuyant sur l'expertise et le rayonnement d'Electrabel.

Cap sur l'avenir

Notre Groupe développe des activités de services, dans la continuité de l'héritage de la Société lyonnaise des eaux et éclairage et de Suez.

Ingénierie, construction, maintenance, réseaux de chaleur et de froid, services environnementaux : autant de leviers pour répondre aux besoins et impératifs inhérents à l'énergie.

Un an plus tard, avec l'acquisition d'International Power, producteur britannique d'électricité, le Groupe se propulse au rang de leader mondial de la production indépendante.

GDF Suez prépare l'avenir et investit déjà dans les énergies renouvelables, avant même la naissance d'ENGIE.

Notre transformation est déjà pleinement en marche.

ENGIE avant ENGIE, c'est plus de cent cinquante ans d'aventure industrielle.

Nous avons su nous réinventer tout en restant fidèles à ce qui nous anime depuis toujours : « être utile aux hommes », être utile à tous.

Un nouveau siècle est engagé. La ligne est tracée.

Nous sommes prêts à relever un immense défi : réinventer les modèles énergétiques pour contribuer à un avenir durable.

Nous voici en 2015.

Se
réinventer

2015. Année historique. Année d'une prise de conscience collective sur la nécessité de lutter contre le changement climatique. Année des engagements, avec la signature de l'Accord de Paris. Année au cours de laquelle naît une nouvelle marque qui veut contribuer pleinement à la transition énergétique. Cette marque, c'est la nôtre : c'est ENGIE.

Le réchauf­fement climatique : notre combat à tous

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Un appel porté par le Président de la République française, Jacques Chirac, lors du Sommet de la Terre à Johannesburg en 2002. Le XXIe siècle s'ouvre comme une nouvelle ère : une ère d'incertitude sur ce que sera notre planète demain. Treize ans plus tard s'ouvre la 21e Conférence des parties sur les changements climatiques qui aboutira à l'Accord de Paris, scellant des engagements décisifs pour les prochaines décennies.

Nous avons lancé il y a trois ans un ambitieux travail de repositionnement afin de faire d'ENGIE le champion du nouveau monde énergétique

Isabelle Kocher, Directrice Générale d'ENGIE, 2019

Pionniers de la transition énergétique

Dès 2015, notre Groupe prend un tournant stratégique afin d'être au rendez-vous de ce défi, se positionnant en précurseur.

Plus qu'une mission, une raison d'être

En 2020, nous inscrivons dans nos statuts une raison d'être :
la raison d'être d'ENGIE, c'est d'agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, par des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l'environnement. Cette raison d'être rassemble l'entreprise, ses salariés, ses clients et ses actionnaires et concilie performance économique et impact positif sur les personnes et la planète. L'action d'ENGIE s'apprécie dans sa globalité et dans la durée.

La semaine dernière, nous avons dévoilé la raison d'être d'ENGIE. Celle-ci ancrera notre ambition : répondre aux enjeux énergétiques et climatiques tout en positionnant le groupe comme acteur de référence d'un capitalisme responsable. Notre raison d'être, c'est notre raison d'agir.

Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d'Administration d'ENGIE, 2020

Un virage stratégique majeur

En 2021, ENGIE s'engage sur une trajectoire Net Zéro Carbone à l'horizon 2045. Nous arrêtons tout nouvel investissement dans le charbon, amorçons notre sortie complète en 2027, et accélérons dans les énergies renouvelables, avec un rééquilibrage vers les infrastructures électriques.

Nous faisons aussi le choix structurant de développer le stockage par batteries, illustré par l'acquisition en 2023 de Broad Reach Power aux États-Unis. 2021 marque également notre recentrage : d'une présence dans 78 pays, nous nous concentrons désormais sur une trentaine et revenons à nos expertises historiques. De ce mouvement naît EQUANS, cédée au groupe Bouygues en 2022.

Le temps de l'accélération

Grâce à 10 milliards d'euros investis en moyenne chaque année, ENGIE développe les composantes du système énergétique décarboné de demain. Notre culture se transforme : excellence opérationnelle, digital et intelligence artificielle sont identifiés comme des leviers de performance ; la santé et la sécurité au travail comme des priorités absolues.

Une vision confirmée par la crise

2022. Le retour de la guerre aux portes de l'Europe. La guerre en Ukraine bouleverse le marché de l'énergie : les prix s'envolent, la sécurité d'approvisionnement est mise au défi. Les équipes d'ENGIE sont pleinement mobilisées.

Plus que jamais, le développement des énergies renouvelables locales est une nécessité. Parce que la transition énergétique n'est pas seulement une réponse à la crise climatique, mais aussi aux enjeux géopolitiques et économiques. Elle réduit nos dépendances, renforce notre compétitivité, créée des emplois. Nous défendons une transition énergétique qui s'appuie sur les molécules et les électrons, afin de garantir une énergie décarbonée la plus fiable et abordable possible.

Notre plus grande force : notre collectif

Avec plus de cent cinquante ans d'histoire et 98 000 collaboratrices et collaborateurs, ENGIE s'appuie sur son collectif pour porter la transition énergétique.

Agir

La transition énergétique, au-delà d'une vision, ce sont avant tout des actions.

Découvrez nos projets emblématiques et comment ils contribuent à la transition énergétique à travers le monde.

En chemin vers 2030

Aujourd'hui, nous abordons l'avenir avec confiance, prêts à embrasser la nouvelle décennie qui s'ouvre. Celle où nous allons devenir "la meilleure utility de la transition énergétique".

Dans un monde incertain, les règles du jeu diplomatique, économique et politique ne cessent de se redessiner.

Notre profil d'utility nous confère une résilience considérable. Il s'appuie sur notre présence géographique qui nous permet de réaffecter nos investissements si nécessaire ; notre modèle économique robuste, avec une part importante d'activités régulées ; et notre vision d'un mix énergétique équilibré, basé sur l'alliance des électrons et des molécules.

Nous visons l'excellence, tant sur plan opérationnel que financier, mais nous aspirons à bien plus. Nous voulons jouer un rôle décisif en apportant aux pays où nous opérons tout ce qui est nécessaire pour garantir l'accès à une énergie décarbonée, fiable, et la plus abordable possible.

Nous nous appuyons sur la puissance de la donnée et des technologies numériques pour accroître notre création de valeur et renforcer notre excellence opérationnelle. Mais nous bénéficions surtout du professionnalisme et de l'engagement de nos collaborateurs, animés par notre volonté d'être « utiles », ainsi que sur notre capacité à faire bouger les lignes, à impulser des changements durables, des centres de décision jusqu'au terrain.

Réussir

Catherine MacGregor, Directrice générale d'ENGIE

La lutte contre le réchauffement climatique est le grand défi de notre siècle. Elle conditionne notre avenir : la prospérité de nos sociétés, la justice sociale, la santé publique, la biodiversité, la paix.

Chacun d'entre nous a été confronté, de près ou de loin, aux conséquences du réchauffement climatique. La multiplication des événements extrêmes nous rappelle l'urgence d'agir.

Malgré cela, la transition énergétique fait face aujourd'hui à bien des vents contraires : climato-scepticisme, inquiétudes sur sa faisabilité, coût financier, crainte qu'elle ne renforce les inégalités sociales ou territoriales. Derrière les résistances, il y a souvent une peur légitime : celle d'en sortir perdant, ou de la subir, avec la tentation de ralentir.

Et pourtant, nous avons tout à gagner à accélérer la transition énergétique.

Il ne s'agit pas seulement de répondre à une urgence environnementale, mais aussi de transformer en profondeur nos sociétés et nos économies pour les rendre plus justes, plus résilientes, plus souveraines. De renforcer notre souveraineté énergétique et nous protéger des aléas économiques et géopolitique, en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles importées. De contribuer à la préservation du pouvoir d'achat, en stabilisant les prix. De créer des emplois durables, au cœur de tous les territoires, en investissant dans les énergies renouvelables locales. D'améliorer, enfin, les conditions de vie avec des impacts concrets en termes de santé publique, en diminuant la pollution liée à l'énergie.

En 2025, la transition énergétique ce sont des projets industriels qui changent vraiment la vie des concitoyens.

Ce sont des réseaux de froid qui rafraîchissent les villes, comme à Barcelone.

C'est la chaleur d'un data center utilisée pour chauffer une piscine olympique à Paris ou un quartier à Berlin.

C'est une énergie renouvelable locale, moins chère, qui alimente plus d'un million de foyers près de la Mer Rouge en Égypte.

Ce sont des emplois durables créés grâce à l'éolien en mer sur l'île d'Yeu en France, et des industries locales qui se développent dans les territoires.

Ce sont des batteries qui stockent l'énergie au Chili ou en Belgique pour éviter les coupures.

C'est aussi l'aviation et le transport maritime qui se préparent à tourner la page des énergies fossiles.

Une transition bien menée, c'est aussi plus de résilience et plus de compétitivité dans un contexte de concurrence accrue entre les Etats. Partout dans le monde, l'énergie décarbonée devient un avantage concurrentiel à l'heure où certaines puissances économiques émergentes telles que l'Inde ou la Chine investissent massivement dans ce domaine. L'Europe a ouvert la voie il y a près de vingt ans, en se fixant des objectifs ambitieux. Le temps est à l'accélération, pour garder la maîtrise de son destin et sa place parmi les grandes puissances.

La transition est en marche, et elle accélère car elle est devenue une réponse concrète aux enjeux de notre siècle. Il ne s'agit pas d'une contrainte, mais d'une chance à saisir.

Il faut garder le cap, avec ambition et confiance.

Parce que l'énergie se pense et se dessine sur le temps long. Et dans cette aventure, les entreprises ont un rôle clé à jouer. Là où le politique est souvent contraint par le court terme, les entreprises peuvent - et doivent - porter la vision de long terme.

Parce que c'est une énorme responsabilité qu'ENGIE a déjà endossée : avec ses collaborateurs, ses fournisseurs, ses clients, entreprises et particuliers, avec les territoires qui veulent rester attractifs et compétitifs. Dans tous les pays où nous sommes implantés, nous continuerons à participer au débat public, en faisant entendre notre voix pour promouvoir et défendre notre vision de la transition énergétique, une transition source d'opportunités pour nos économies et nos sociétés.

Mais ce projet appelle à une mobilisation collective. Celle des citoyens, des territoires, des pouvoirs publics, des acteurs économiques. Il appelle à une forme de courage : celui d'investir, d'innover, de construire.

Nous sommes la première génération à mesurer pleinement l'ampleur du défi climatique. Et peut-être la dernière à pouvoir encore en changer l'issue.

Alors ensemble, continuons d’avancer !